Le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso organise depuis le mardi 16 avril la cinquième session du Dialogue structuré national sur le Fonds Vert pour le Climat à Ouagadougou. Cette rencontre réunie les acteurs du climat et de la finance climatique.
La cinquième édition du Dialogue structuré national sur le Fonds Vert pour le Climat se tient sous le thème « contribution des financements du Fonds vert pour le climat à l’offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique pour un développement à faibles émissions et résilient du Burkina Faso ». Du 16 au 18 avril 2024, cette rencontre réunie à Ouagadougou, des acteurs du public, du privé, des collectivités territoriales, des ONGs et Associations, et les partenaires techniques et financiers. Ce dialogue se veut être un cadre d’échange entre les acteurs impliqués dans la mobilisation des ressources du Fonds vert pour le climat.
L’objectif de cette rencontre est de faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations de la 4ème DSN et la mise en œuvre des projets Fond Vert pour le Climat (FVC) au Burkina Faso. Il est aussi question d’actualiser le pipeline de projets du Burkina Faso à soumettre au FVC et de dégager des perspectives pour une mobilisation plus accrue de la finance climat au profit du Burkina.
Cette Cinquième session du DNS5 se tient sous le patronage du Premier Ministre le Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, et sous la présidence de Roger Barro, Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.
A l’occasion, le premier Ministre n’a pas manqué de précisé que la lutte contre le changement climatique requiert des financements conséquents et des investissements structurants dans les secteurs porteurs pour l’économie, notamment ceux agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, au regard du contexte actuel de notre pays. Il a pagailleurs pointer du doigt les responsabilités des occidentaux dans le réchauffement climatique et appelé les Burkinabè à continuer à reboiser dans la tranquillité et la sérénité.
A l’occasion, une visite des stands mis en place par les structures bénéficiaires des financements du Fonds vert pour le climat, a permis aux participants, de s’imprégner des activités en cours de réalisation au pays.
Le Fonds vert pour le climat aide les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à accroître leur résilience au changement climatique. Ainsi, le Burkina Faso, en tant que pays signataire de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), est d’office membre de ce mécanisme de financement basé à Songdo, en République de Corée.
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